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La rotation initiale de l’Univers : hypothèse, modélisation ICMM et confirmations numériques

mercredi 30 avril 2025, par Frédéric.C

La rotation initiale de l’Univers : hypothèse, modélisation ICMM et confirmations numériques

1. Hypothèse de départ
Dans le cadre de mes recherches sur la dynamique cosmique dans le modèle ICMM (Information Complexe Multi-Magnétique), j’ai posé l’hypothèse suivante :

L’Univers aurait été soumis à une rotation extrêmement rapide lors de ses tous premiers instants de déploiement, conséquence directe du mouvement oscillant permanent de l’énergie entre les deux espaces de manifestation : la matière et l’antimatière.

Ce balancement, déjà sous-jacent avant la structuration de l’espace-temps observable, aurait généré un couple rotationnel à l’échelle globale. Cette rotation initiale aurait ensuite décéléré progressivement à mesure que les dimensions physiques, le temps linéaire et les interactions électromagnétiques se déployaient avec l’expansion.


2. Travaux scientifiques en résonance

Cette idée entre aujourd’hui en résonance avec plusieurs travaux scientifiques récents, notamment ceux qui proposent qu’une rotation cosmique faible mais non nulle pourrait persister dans l’Univers actuel. Deux études publiées en 2025 renforcent ce constat :

  • Szigeti et al. (2025) montrent qu’une rotation cosmique, même très lente, pourrait résoudre la tension de Hubble, en ajustant dynamiquement les taux d’expansion observés aux différentes échelles.
  • Mukherjee et al. (2025) démontrent que des anisotropies scalaires, issues d’un phénomène directionnel primordial comme une rotation, pourraient être à l’origine de l’accélération cosmique attribuée à l’énergie noire.

Une troisième étude, expérimentale cette fois, publiée dans Nature Communications (2024), montre que des systèmes quantiques en rotation rapide (nanodiamants lévitants) révèlent un décalage fréquentiel mesurable dû à la phase de Berry. Ce résultat expérimental valide la possibilité d’effets rotationnels profonds sur la structure de l’information dans un système quantique.

Ces travaux, sans établir formellement une rotation originelle, en reconnaissent la plausibilité comme paramètre cosmologique initial, potentiellement atténué par expansion.


3. Formalisation dans le modèle ICMM et simulations

Nous avons intégré cette hypothèse dans le cadre théorique du modèle ICMM, en considérant :

  • Une vitesse angulaire initiale élevée liée à l’état de tension magnétique originelle.
  • Une décélération progressive modélisée par la conservation du moment angulaire dans un univers en expansion.
  • Une rétroaction initiale de la densité d’information ICMM, dont la décroissance exponentielle influence légèrement cette rotation au tout début.

Deux simulations numériques ont été réalisées :

  • Simulation 1 : sans rétroaction ICMM, montrant une décroissance purement dynamique .
  • Simulation 2 : avec rétroaction de la densité ICMM , révélant un effet mesurable dans les très jeunes volumes.

Dans les deux cas, les résultats ont confirmé la plausibilité et la cohérence physique d’une rotation initiale rapidement amortie, parfaitement intégrable à la dynamique ICMM.


📌 4. Conclusions actuelles
À ce stade de l’étude, voici ce que l’on peut affirmer :

  • L’hypothèse de rotation initiale de l’univers est physiquement plausible, cohérente avec les lois de conservation et les dynamiques ICMM.
  • Les simulations confirment qu’une rotation très rapide aurait pu exister au tout début, avant de se dissiper avec le déploiement des dimensions électromagnétiques.
  • L’influence de la densité ICMM, en tant qu’énergie informationnelle structurante, est limitée dans le temps mais significative au moment de la transition EMP → EEM.
  • Cette hypothèse s’intègre logiquement au cadre ICMM, dans lequel la structure de l’Univers résulte de la polarisation de l’information magnétique et de son déploiement dynamique.

📚 5. Références citées
Szigeti, L., et al. (2025)
Can rotation solve the Hubble Puzzle ?
MNRAS, 538(4), 3038–3041
🔗 https://doi.org/10.1093/mnras/staf446

Mukherjee, P., Naskar, A., et al. (2025)
A scalar anisotropy can drive cosmic acceleration
MNRAS, 538(1), 76–83
🔗 https://doi.org/10.1093/mnras/staf292

Nature Communications (2024)
Quantum control and Berry phase of electron spins in rotating levitated diamonds in high vacuum
🔗 https://www.nature.com/articles/s41467-024-49175-3


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